Frédéric Bazille
Le Collège Frédéric BAZILLE de Beaune-la-Rolande par Florence Romero et Evie le Goff | |||
Les travaux du nouveau collège se sont chiffrés à 9 millions d'euros (60 millions de francs). L'architecture est organisée en plusieurs pôles : enseignements général, technique, artistique, administration, restauration et logements... À la rentrée 2002, les 600 élèves prenaient possession des quelque 6 000 m2 de locaux flambant neufs. | |||
FrédéricBazille 1841-1870 | |||
Frédéric Bazille interrompit ses études de médecine pour s'adonner à la peinture. En novembre 1862, il entra, à Paris, dans l'atelier de Gleyre. Il se lia alors avec la plupart des jeunes peintres de la nouvelle école : Sisley, Renoir, Monet, Boudin, Jongkind (avec lesquels il travailla à Honfleur en 1864), Fantin-Latour, Manet, Cézanne Pissarro, etc., qu'il retrouvait au café Guerbois. Comme la plupart d'entre eux, il se plut à exécuter en plein air des paysages, à capter sur la toile les jeux de l'ombre et de la lumière. Parmi ses tableaux, on peut citer : Jeune fille dans un parc (1865), La Réunion de famille (1868), Vue de village (1869), La Négresse aux pivoines, La Toilette (1870). Il s'était installé en 1869 aux Batignolles, dans la même demeure que Fantin-Latour qui le fit figurer, avec Zola entre autres, dans son Atelier. Dès le début de la guerre franco-allemande, il s'engagea dans les zouaves et trouva la mort à la bataille de Beaune-la-Rolande, le 28 novembre. |